Là ou Hollande affirmait vouloir sortir des fourches caudines de la finance mondiale en y pénétrant plus intensément et en passant désormais le relais à Macron, Trump engage le fer.
Nous allons assister à un combat redoutable entre un capitalisme mondial porté par une finance hégémonique et désincarnée, disposant d'outils de propagande mondiaux, et un capitalisme fondé sur la technostructure militaro industrielle américaine qui cherche à s'affranchir de cette tutelle mondiale.
Compte tenu des déséquilibres et des concentrations en présence, dettes publiques et privées accumulées d'un côté et armements de l'autre, on peut s'attendre au pire.
La troisième voie incarnée encore en partie par la France, reposant sur un État libre et porteur de l'Intérêt général, et ouvert à la paix et à la coopération au niveau mondial, est plus que jamais nécessaire.