Promotion des économies d'énergie, notamment dans le transport et le bâtiment, développement de la compétitivité des énergies renouvelables pour les affranchir des subventions et soutien d'un nucléaire sûr, propre et compétitif, telles devraient être les trois composantes majeures de notre transition énergétique.
Avec des objectifs clairs et précis, pour diminuer l'impact sur notre environnement, permettre un développement sobre et efficace au bénéfice du plus grand nombre, dans le respect des générations futures.
A l'inverse, le projet de loi en cours en France sur la transition énergétique met en avant la limitation de la place du nucléaire dans la production d'électricité. Au service de qui, de quoi, de quels intérêts??? Et à quel coût, environnemental, social et économique ???
L'industrie nucléaire c'est d'abord de la matière grise et du travail au service de la collectivité, mettant à disposition du plus grand nombre une énergie sûre, abordable, propre, et utile.
Le nucléaire sûr et compétitif, avec aujourd'hui moins de la moitié de la production électrique installée, permet que l'électricité française soit l'une des moins chères d'Europe.cf source Eurostat http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?dataset=nrg_pc_204&lang=fr.
Il contribue positivement à plus de 2 Milliard d'euros à la balance commerciale, rien que dans les exportations d'électricité vers les autres pays d'Europe.
Il est présent dans 15 pays en Europehttp://malicorne.over-blog.com/2013/12/l-enjeu-nucléaire-en-france-et-en-europe.html. et constitue une source de savoir faire remarqué pour nos PME PMI et nos grandes industries à l'échelle mondiale. Le premier "Bourget" international du nucléaire en octobre 2014 permettra de mieux valoriser cette reconnaissance internationale.https://www.world-nuclear-exhibition.com/site/FR,C4532,I4532.htm Il permettra également de contribuer à faire diffuser les meilleurs pratiques pratiques internationales en matière de sûreté nucléaire, notamment pour les pays "primo accédants" qui souhaitent bénéficier du nucléaire et qui se comptent par plusieurs dizaines à travers le monde.
Avec la Loi du 28 juin 2006, http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000240700, la France a également mis en place un dispositif permettant le traitement ultime des déchets nucléaires en toute sûreté et transparence, par la voie démocratique, en disposant d'une surveillance scientifique, et d'une concertation ouverte et publique à chaque étape du dispositif. Celui ci permet à la France de se libérer progressivement dans le domaine nucléaire de toute servitude , tant financière que technique, vis à vis des générations futures, en mettant au coeur de la vigilance, la santé des intervenants et celle de la population.
Cela n'est aucunement le cas des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon, lignite) , émettrices de gaz à effet de serre dans l'atmosphère qui provoquent de graves et irréversibles mutations dans notre environnement. Ces énergies fossiles constituent par ailleurs la source majeure de déficit de notre balance commerciale ( pour un montant de 60 Milliards d'euro) et une source de forte dépendance géopolitique vis à vis de pays instables politiquement et démocratiquement.
Les investisseurs massifs (plusieurs centaines de milliards d'euro en Europe) dans des énergies subventionnées intermittentes (solaire, éolien) contribuent quant à eux à aggraver la dette publique, le pouvoir d'achat et le risque de crise majeure.
Les charges de service public d'électricité permettant de financer les subventions des énergies intermittentes s'élèvent déjà en France à 8,4 Milliards d'euro en 2014 dont déjà la moitié pour le solaire et l'éolien. http://www.cre.fr/operateurs/service-public-de-l-electricite-cspe/montanthttp://
Le niveau de subvention dans l'éolien et le solaire dépasse même dans certains pays d'Europe (en Allemagne notamment) le prix de marché de l'électricité et appelle au financement de nouvelles infrastructures adaptées dans le système énergétique européen ( construction de grandes lignes de transport d'électricité, mise à disposition de réserves de puissance garanties...).
Des mécanismes absurdes conduisent à des prix négatifs de l'électricité illustrant un double gaspillage ( incitation à consommer de l'énergie par des prix négatifs et investissements massifs, subventionnés, dans les énergies intermittentes non adaptés aux besoins et au système électrique européen).
Dans un contexte de dette publique très élevée, l'absence des financements nécessaires complémentaires aux énergies intermittentes , qui nécessiteraient également des dizaines voire des centaines de milliards d'euro, va augmenter le risque de black out, de perte de réseau électrique sur l'ensemble de l'Europe, notamment lors de situations de productions éoliennes et photovoltaïques non adaptées à la demande ou à la configuration du réseau d'électricité.http://malicorne.over-blog.com/2014/05/elements-pour-la-transition-energetique.html
Ce risque se révélera par l'augmentation de l'occurrence des situations de prix négatifs de l'électricité et/ou de perturbations significatives sur la fréquence électrique du réseau interconnecté dans l'ensemble de l'Europe.