Il n'y a qu'une seule légitimité en démocratie, c'est celle du peuple souverain.
Invoquer au sujet du référendum grec du 5 juillet 2015, le conflit de légitimité démocratique entre celle de l'Europe et de la Grèce est absurde.
Ou plutôt, relève d'une intention particulièrement dangereuse de vouloir nier la démocratie fondatrice et originelle sur laquelle doit se bâtir l'action politique.
Et pourquoi donc employer ce terme de guerre? En quoi le retour salutaire à l'expression du peuple grec serait-il un acte de guerre ? L'heure est grave.
commentaire mis ce jour 4 juillet 2015 à la suite de l'article du journal le Monde:
Quand un journal comme Le Monde offre une telle tribune à de tels propos, je considère que notre démocratie, celle de la Grèce, comme celle de la France et de tous les pays européens, est aujourd'hui en danger.
Je salue plus que jamais les Grecs, et quelle que soit l'issue du vote de demain 5 juillet 2015, la Grèce disposera toujours d'une place de référence au sein de l'Europe.
L'Europe sera démocratique ou ne sera pas. Et ce n'est pas en niant l'existence de la Grèce, comme celle de la France, de l'Allemagne et de tous les autres pays, que l'Europe se construira dans la paix, la liberté, la coopération et la solidarité.