NON la France n'a pas en Syrie à rajouter la guerre à la guerre.
Nous, la France, avons honteusement armé la rébellion en Syrie, l'un des derniers Etats démocratiquement constitués de la région.http://malicorne.over-blog.com/2015/06/non-a-une-politique-de-misere-oui-a-la-paix.html
C'était une grave erreur. reconnaissons-le.
La France doit reprendre en Syrie une initiative de paix, non de guerre. Nous devons reprendre une initiative de dialogue avec la Syrie avec l'Etat démocratiquement constitué. Et couper court à toute aide qui entretient la guerre en Syrie.
L'émotion légitime au regard de l'augmentation massive et dramatique des départs de populations innocentes victimes des pays en guerre, ne doit pas nous pousser à renforcer aveuglément la guerre.
Cette accélération dramatique des migrations résulte en amont de la guerre, en Syrie en premier lieu, mais aussi en Irak, Lybie, Yemen, Ukraine, ...guerres qui trouvent leur source dans une déstabilisation provoquée des Etats. Cette déstabilisation, dans un contexte de crise mondiale financière, résulte de la recomposition profonde en cours des rapports de force entre grandes puissances.
Nous devons refuser de considérer fatale cette fuite en avant vers un chaos généralisé dans lequel les premières victimes seraient les hommes et les femmes, les peuples innocents.
La France n'a pas à être le bras armé et servile de ceux qui veulent, qui poussent à la fuite en avant vers le chaos dans tout le pourtour méditerranéen, voire dans le monde entier dans sa globalité.
La France doit stopper toute aide et toute relation avec ceux qui soutiennent directement ou indirectement la rébellion des Etats démocratiquement constitués, le terrorisme, la guerre.
La France doit elle même préserver sa propre existence, ses propres forces, pour assurer sa propre sécurité et sa liberté.
Il ne s'agit en aucun cas d'un repli sur soi, mais d'un refus clair d'une globalisation de la guerre.
La France doit promouvoir en Syrie, mais également dans les autres pays méditerranéens, des Etats laïques, libres et démocratiquement constitués, tournés vers le service de leur propre peuple, et non asservis aux puissances qui ignorent et méprisent la souffrance même de ces peuples.
Mais il faut, aussi pour la France, reprendre en main notre propre destin.
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