Dans le débat public, le choix lui-même de la question, fut-elle à choix multiples, structure le débat, impulse les choix politiques.
L’action politique doit-elle être guidée pour développer d’abord la valeur marchande d’une personne sur le marché mondial ou pour permettre de disposer du meilleur service au plus faible ou au plus fragile dans le territoire le plus proche ou le plus éloigné ?
La prise en compte des réalités mondiales sur le plan social, économique , environnemental est tout aussi respectable que l’attention au plus proche ou au plus éloigné.
En amont, il y a un choix de société - se servir d’abord ou servir d’abord les autres - qui dépend de chacun, et des choix de gouvernance, qui relèvent du collectif.
Tout au long, il y a une histoire des enjeux de pouvoirs et des rapports de force.
Le refus de la violence, de l’oppression, du gaspillage, de la corruption, du mensonge, du fatalisme du chaos et de la guerre, la prise en compte des générations futures, la confiance dans la capacité de l’homme à vivre ensemble dans la liberté, la paix, la bienveillance, la justice, le désir d’amour et de tendresse nourrissent ces rapports de force.
La force ne relève pas seulement de la force armée ou de la fortune personnelle fut-elle mondiale.
« Ces tous petits rien qui émergent et la diversité des dons de soi,
font l'élégance d'une vie, l'élégance d'une civilisation.
Poussée d'abord par une plume d'amour et de liberté.,,, «
Écorces d’amour
http://malicorne.over-blog.com/plume-d-amour
https://www.edilivre.com/ecorces-d-amour-bernard-maillard.html/
Le débat, ce «Grand » débat sur ce qui guide l’action humaine, restera ouvert.