Avec le coronavirus, serions-nous devenus comme la poule devant un couteau ?
Je ne suis ni médecin ni biologiste.
Sans prétendre vouloir évaluer l'approche scientifique du coronavirus dans sa globalité, et encore moins être en situation de conclure sur la pertinence et la suffisance des solutions engagées par les puissances publiques pour y faire face, quelques réflexions personnelles en tant que citoyen libre pour contribuer à la résolution de la profonde crise que nous vivons.
La connaissance scientifique ne s'appuie pas sur une croyance mais relève d'une pensée scientifique qui relève elle-même d'un long apprentissage.
Elle s'appuie sur des faits et des théories qui permettent de reproduire et / ou prédire ces faits.
Tout nouveau fait peut remettre en cause la théorie.
C'est ce qui permet de progresser dans la connaissance scientifique.
Celle-ci peut reculer quand on renonce à une telle approche, particulièrement féconde mais qui exige de la rigueur, de la prudence, de l'esprit critique et de l'attitude interrogative sur les faits et les causes premières.
Sa fécondité peut aussi en faire un enjeu de pouvoir.
Le partage des données expérimentales avec la transparence sur les faits et sur les conditions de leur obtention, est alors la meilleure garantie pour que cela ne devienne pas un enjeu géopolitique mortifere, et pour que cette fécondité puisse être au service du bien-être general.
Quant à la croyance, laissons là aux actes de Foi.
Revenons au Coronavirus.
De quels faits disposons nous sur lui, de quelle caractérisation précise, de ses différents modes de propagation et d'interaction avec les differents milieux physiques et organiques, et de son propre développement?
L' approche sur les données scientifiques disponibles est'elle suffisamment ouverte et transverse à l'ensemble de la communauté internationale et à travers tous les pays ?
Admettons nous suffisamment le caractère limité de nos propres connaissances, y compris dans ce qui peut-être le dit consensus dans la communauté scientifique internationale ?
Admettons nous en conséquence que nous avons encore beaucoup à apprendre et qu'il puisse y avoir des approches originales et pertinentes, dans le respect de la vie et préservant notre propre futur, pour nous prémunir et lutter contre les conséquences de ce virus et sa possible descendance, sans que nous sachions à ce stade le pourquoi ?
Gardons nous toujours en considération qu'une description physique ne se résume jamais à quelques équations, fussent-elles introduites dans la dite intelligence artificielle qui pourrait vouloir être la plus puissante et la plus interconnectée au monde ?
Gardons nous toujours en mémoire que la vie présente cette caractéristique qu"elle ne se met pas facilement en boite et qu'elle finit toujours, aussi faible sa trace soit - elle, par s'adapter et interagir avec son milieu ?