L'enjeu du référendum en Nouvelle Calédonie en décembre 2021
L'intégration de la Nouvelle Calédonie dans la République Française doit pouvoir être une valeur ajoutée d'abord pour la Nouvelle Calédonie et ensuite pour la France.
Le choix des électeurs sera respecté.
S'il est positif en faveur de cette intégration, ( non à l'indépendance) c'est que la République aura su valoriser conjointement ce double atout. Elle devra cependant veiller à prendre en considération l'ensemble des points de vue qui auront pu s'exprimer lors de ce référendum.
Si le choix de l'intégration est négatif ( oui à l' indépendance), les conditions d'exercice de la République, sa gouvernance publique elle-même, devront être reinterrogees.
La Nouvelle Calédonie participe aujourd'hui à ce que la France constitue le deuxième territoire maritime mondial.
Elle contribue à ce que la France soit activement présente dans la Région Pacifque, dans une région où les sources potentielles de rivalités géopolitiques sont particulierement nombreuses. La présence de manière autonome de la France dans cette région permet d'exercer un rôle primordial au service de la paix, de l'équilibre entre les grandes puissances, et de l' exploitation raisonnée des ressources minérales, maritimes,et naturelles ( présence Nickel, Cobalt,,,,)
L'exercice de la République Française doit permettre la prise en compte des spécificités culturelles, maritimes et territoriales de la Nouvelle Calédonie, dans le respect des principes fondamentaux de notre République exprimés dans notre Constitution.
L'éviction de la France de la Nouvelle Calédonie, après le camouflet qui vient d'être subi en Australie, constituerait alors une nouvelle grave sanction pour la République. Les conséquences d'ordre géopolitique n'attendront pas le long terme pour s'exercer.
Tout ceci devra nous reinterroger profondément sur l'exercice même de la gouvernance publique de la France
Nouvelle Calédonie et France
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