La croissance accélérée, subventionnée ( 5 milliards d'euro par an à présent pour la France ), voire démesurée ( des montants de 800 milliards d'euro sont annoncés dans les projets off shore en Europe d 'ici 2050 - cf le dossier de l'Etat en tant que maître d'ouvrage dans le débat public en cours sur les éoliennes au large de l'Ile d'Oléron ) des énergies intermittentes renouvelables conjuguée à l'arrêt prématuré et volontaire des usines de production d'électricité nucléaires sûres, disponibles, pilotables, compétitives et décarbonées, impose le développement massif de centrales au gaz . Ainsi la dite stratégie bas carbone de la France, adoptée le 21 avril 2020, signale ( page 120) la nécessité de construire une vingtaine de centrales au gaz pour faire face à l'intermittence croissante du renouvelable, avec diminution volontaire et conjointe du nucléaire pilotable.
Ceci est un gaspillage de grande ampleur et une triple aberration écologique avec violation du Traité de Paris par augmentation délibérée des émissions de gaz à effet de serre, sociale avec diminution forcée du pouvoir d'achat et économique par l'effet sur la balance commerciale et la dépendance accrue géopolitique de la France et de Europe.
Commentaire publié le 13 octobre 2021 à la suite de l'article
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/10/13/pour-un-debat-eclaire-sur-notre-mix-energetique_6098149_3232.html
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