l'Otan pilonne la Serbie pour soi disant libérer le Kosowo.
La Russie pilonne l'Ukraine pour soi disant libérer le Donbass.
Un partout au cœur de l' Europe.
Sans compter les horreurs des cités détruites et de toutes les victimes innocentes en Lybie, en Irak, en Syrie ou autres lieux.
Il faut que tout cela cesse. Tant de morts inutiles, de vies brisées, pour rien.
Ne nous laissons pas enfermer dans un conflit sans fin dont la source première est une vaine tentative d'une hégémonie mondiale, qu'elle soit portée par le dollar ou la cryptomonnaie ou autre.
Que la Russie et l'Ukraine, ou plutôt la Russie et l'Otan déposent leurs armes.
Si les conditions ne sont pas réunies à ce stade pour obliger ces parties à déposer les armes, et permettre d'établir enfin une sécurité collective, alors la France doit d'elle même en tirer les conclusions.
La France, puissance nucléaire autonome, et membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies, n'a pas à soutenir une approche guerrière pour l' hégémonie mondiale revendiquée aujourd'hui par les États Unis et peut être la Russie ou la Chine demain, au service de prétendues élites mondiales ou de simples oligarchies.
Elle devra alors se retirer de l'Otan pour préserver une voie multilatérale.
L'Union Européenne quant à elle est à ce jour verrouillée par l'Alliance atlantique.
Il nous faut reconstituer une base politique pour l' Europe, au service premier de l'intérêt général et dans la protection du plus faible, qui soit compatible avec cette autonomie et cette approche multilatérale.
Dans le prolongement de la sortie de la France de l'otan, il nous faudra alors dénouer le lien structurel de l'union européenne avec l' Alliance atlantique pour reconstruire une communauté européenne compatible avec ces principes d'autonomie à l'échelle européenne et de mulitilateralisme à l'échelle mondiale.
Il nous faudra alors travailler à trois niveaux, France, Europe et monde, voire quatre pour intégrer les territoires de vie où puiser nos racines et notre élan vital.
Nous affranchir d'un seul de ces niveaux nous conduirait à l'échec, au chaos, à la guerre sans fin.
Certains me diront que toute autonomie, susceptible de dériver vers un nationalisme fasciste et/ou dictatorial, peut être source de guerre fratricide et de perte d'efficacité a l' échelle globale.
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Mais c'est le cas aujourd'hui avec des entités qui prétendent détenir l'unique vérité avec une seule représentation multiculturelle du monde, dont l'union européenne en serait le prémice, et ouvrant la porte à une tentative d'hégémonie mondiale imposée par le fer et le sang.
D'autres suggéreraient que les ruptures technologiques à venir, notamment avec la dite intelligence artificielle, et les risques planétaires, notamment sur la disponibilité des ressources en eau et agraires, sur le climat, ou sur le patrimoine génétique, sont tels qu'ils imposent une réponse unique, efficace, adaptée et imposée au niveau mondial.
Ces risques planétaires existent et ne doivent effectivement pas être écartés du revers de la main.
Les avancées scientifiques et technologiques, dans les domaines nucléaire, numérique, biotechnologique ou autres renforcent l'impérieuse prise en considération première de la vie et de l 'être humain , dans ses dimensions infinies.
La vie est établie et se perpétue dans la diversité. La nécessaire prise de conscience partagée d'un destin commun sur notre planète n'implique pas l 'uniformité des approches ni la marginalisation d'une large partie de la population qui serait devenue inutile voire obstacle à l'hégémonie mondiale.
C'est au contraire dans la complémentarité, et la valorisation de cette diversité, dans la paix, le respect mutuel, et la protection du plus faible, au cœur de notre patrimoine et de notre bien commun, et non dans la priorité donnée à la concurrence et à la loi du plus fort, que nous préserverons des conditions ouvertes et positives pour les générations futures, pour notre destin commun, pour la vie et la liberté.
Pour la liberté de chacune et de chacun, comme pour la liberté collective elle-même requise pour permettre le choix de notre destin commun.
Le chemin du dialogue, du droit, du respect mutuel, de la coopération et de la paix est certes le plus difficile, requérant un apprentissage permanent, mais est celui qui respecte ainsi le plus les générations futures.
La complexité du monde ne date pas d'aujourd'hui et l'humilité doit demeurer un guide pour l'esprit critique, à commencer par nous même, pour l'initiative, pour l'action.
Dénoncer la guerre n'est pas un acte de renoncement. C'est un acte de confiance dans la possibilité de concilier la paix et la liberté.
Il ne légitime pour autant, ni le mensonge, ni la violence, ni la barbarie de quelques origines ils peuvent survenir.
Il n'écarte pas pour autant, sans naïveté ni hypocrisie, le légitime combat pour protéger, sans abus de pouvoir, et nos populations, et les fondements, laborieusement établis, et transmis par les savoirs et l'expérience, de notre vie en société.
Le désir de vie, de liberté et d'amour qui nous pousse dans ce combat relève du mystère le plus profond de l'âme.
Science sans conscience n'est que ruine de l' âme nous disait le poète.
Aucune évolution, aucune transformation de l' homme, aucune avancée sociétale ou technologique ne parviendra à résoudre ce mystère.
Ouvrons résolument, avec confiance, et courage, de nouveaux chemins.
Ouvrons de nouveaux chemins
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