Le lancement, par l’Etat français, alors que le gouvernement était démissionnaire, du 9ième appel d’offres de l’éolien en mer le 18 juillet 2024, interpelle profondément les conditions dans lesquelles une telle décision a pu être prise par l’Etat français et sur les risques induits pour la collectivité par le développement de ces nouveaux projets :
- risque inadmissible d’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et risque inadmissible introduit de black-out sur le système électrique français. La production d’électricité en France par l’énergie hydraulique et nucléaire est la moins carbonée, et les énergies photovoltaïques et éoliennes nécessitent un apport massif d’énergie fossile pour compenser l’intermittence.
- risque inadmissible induit sur les finances publiques et sur le plan social, avec risque d’accroissement d’un déficit public déjà particulièrement prononcé, et risque majeur sur le pouvoir d’achat des contribuables et des consommateurs d’électricité, ainsi que sur la survie des entreprises. Les subventions directes et indirectes n’empêcheront pas la flambée des prix du kWh pour les consommateurs.
Cette interpellation a conduit l'association Initiatives pour le Climat et l'Energie à demander le 13 septembre 2024 au Gouvernement la suspension immédiate de cette procédure, et son annulation.
Les éléments sur lesquels, tant sur le fond que sur la forme, sont fondés cette demande sont développés dans le courrier adressé au Premier Ministre en exercice, Michel Barnier et joint en pièce jointe.
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