Pendant que la guerre (annoncée et donc voulue par certains comme « totale » dès les années 2014/2015) n’en finit pas de s’étirer en longueur en Ukraine, avec des victimes qui s’élèvent à présent à plus d’un million, et un conflit qui peut, à tout moment, basculer brutalement, dans une confrontation plus large impliquant l’ensemble de l’Europe avec de nouvelles destructions massives...
Que les atteintes criminelles sont multipliées auprès de la population Palestinienne, avec des atteintes au droit fondamental de vivre et d’accès aux fonctions vitales fondamentales (alimentation, santé…) dans des conditions totalement inhumaines, aux portes de l’Europe...
Que des centaines de millions de personnes à travers le monde demeurent à l’écart de tout développement dans des conditions d’exclusion, de précarité et d’oppression insupportables et inacceptables...
Dans le silence assourdissant de nombre de personnes qui se disent pourtant si férues des droits humains, du droit des générations futures, de la durabilité...
Dans un débat public de plus en passionnel, éloigné du vécu des personnes et des réalités, confiné et excluant un regard critique ou simplement croisé, impliquant un exercice de plus en plus difficile de notre démocratie...
Un autre front très violent est susceptible de se lever, « pour finir le travail contre l’axe iranien » !
Quelle est la finalité de cette fuite en avant dans le chaos, dans le sang, de cette avidité du pouvoir pour le pouvoir par la force, la division et le mensonge ?
Est-ce la fin de l’impérialisme dit occidental par le dollar qui créée la panique avec une tentative d’une ultime et confuse répartition des rôles pour, dans le brouillard le plus complet, permettre, à quelques ultras privilégiés, de tenter de sauver leur peau, mais pour combien de temps ?
Est-ce la manifestation de bouleversements du monde plus profonds et de plus longue date, dans la relation de l’homme à son propre destin ?
Puissions-nous résister aux sirènes de la guerre et demeurer fermement présents sur le chemin, oh combien exigu et difficile, mais le plus fécond, de la prise en considération de chaque être vivant, aussi petit ou faible soit-il, du dialogue, du respect mutuel, et de la paix ?
Dans la profonde conviction et la détermination que notre bien commun, notre intérêt commun et général, à préserver, à entretenir, à défendre, et à transmettre, en toute première priorité, et en pleine liberté, est bien dans cette prise en considération, la plus largement partagée elle puisse l’être.
Pour retrouver tous les articles de géopolitique du Blog de Malicorne