Au regard des enjeux climatiques, des enjeux de souveraineté industrielle et de maitrise du pouvoir d'achat.
De l’urgence en France de procéder, en toute priorité, à la consolidation et au renouvellement, en toute sûreté hydraulique comme nucléaire, du parc pilotable décarboné ( hydraulique 6 g de CO2 par kWh) et nucléaire (4 g de CO2 par kWh). Cette priorité doit se traduire dans la sécurisation, par l'Etat français, du renouvellement des concessions hydrauliques et dans le financement et l'engagement au plus tôt, dans un planning ambitieux tout en demeurant industriellement réaliste, d'engagement des réacteurs EPR2.
Le « ruban » 2026 vient de passer en dessous de 60 euros le MWH, ce qui confirme la compétitivité de la production pilotable décarbonée française d’électricité qui permet à la France d’être très largement exportatrice en Europe lorsque cette production pilotable décarbonée est suffisamment disponible au regard de la demande en électricité, française comme européenne, faisant preuve par ailleurs d'une attention légitime en matière de sobriété énergétique dans les différents usages.
La balance commerciale en énergie France à fin décembre 2024 sur douze mois :
COûT à l’ IMPORTATION ( coût financier sans compter le coût de la dépendance géopolitique) :
Pétrole 46,2 Milliards d’euros
Gaz 17,6 milliards d’euros
RECETTES à l’EXPORTATION
Electricité 5, 4 milliards d’euros
Le coût de développement des productions intermittentes (éolienne , 15 g de CO2 par kWh et Photovoltaïque, 55 g de CO2 par kWh) , aujourd’hui en surcapacité notoire en Europe ( cf augmentation significative depuis une dizaine d’années des occurrences de prix négatifs de l’électricité illustrant un signal précurseur de black out et un double gaspillage, incitation à consommer de la précieuse énergie et très lourds investissements largement subventionnés par la puissance publique dans des moyens de production intermittente déjà excédentaires, non adaptés à la demande en électricité et dont le développement désormais qualifié de massif n'apporte aucune valeur ajoutée en France dans la nécessaire lutte prioritaire contre le risque climatique), coûte en subventions publiques en France plus de 5 milliards d’euros par an à travers le budget public des charges de service public de l’énergie, représentent un engagement à payer par le budget public, à fin 2024 de 114 Milliard d’euros – sans compter le coût d’adaptation des réseaux d’électricité et les nouveaux projets en cours de développement représentant 145 milliards d'euros supplémentaires d'aide publique portée par le budget public France ( cf projet de décret PPE3)
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