"Or les espaces de débat dans lequel athées, agnostiques, chrétiens, juifs et musulmans ont la possibilité de s’interroger mutuellement sont aujourd’hui malheureusement très restreints."
Extrait du rapport sur les Frères musulmans et l’islamisme politique publié en mai 2025 par la France
Cet absence de dialogue révèle un recul de notre débat public. Il peut expliquer en conséquence la montée destructrice en France, et donc inacceptable, du radicalisme et de la violence. Ceci fragilise directement notre démocratie.
Dans le respect mutuel des différentes opinions et de la pluralité des modes de pensée, il conviendrait que notre gouvernance publique en France travaille de manière prioritaire au retour de la profondeur et de la diversité du débat public.
Il en va de ce domaine comme de tant d'autres, sur le plan social, économique ou environnemental.
Ce respect et cette gouvernance doivent pouvoir s’appuyer le plus largement, en premier lieu sur l’éducation et l'apprentissage à tout âge de la vie, et sur le partage de nos principes républicains.