Avec 51,2 % pour cent d'abstention au premier tour des législatives en France le 11 juin 2017, plus d'un Français sur deux ne font plus confiance à la démocratie en France.
Alors que la France est dans une profonde crise par le chômage de masse et la dette publique excessive, sur fond de bruits de bottes de guerre à travers le monde.
Ce résultat est déplorable et doit interpeller toutes celles et tous ceux qui ont exercé ou qui aspirent à exercer des responsabilités publiques.
La vitalité de la démocratie est pourtant nécessaire pour surmonter les divisions et rassembler durablement la France autour de l'intérêt général et des valeurs républicaines, et dans La defense du droit, des libertés et de la paix, en France comme à travers le monde.
Attention aux désillusions du lendemain avec toutes celles et tous ceux qui ont aujourd'hui conquis, quasiment sans débat public, le pouvoir en France.
Ce pouvoir désormais en place risque de ne plus disposer d'une opposition républicaine, ni de quelque contrepouvoir.
La robustesse des contrepouvoirs, et la séparation et l'indépendance des pouvoirs financiers, médiatiques, législatifs, juridiques, et exécutifs doivent demeurer un socle fondamental de la démocratie en France.
Toute concentration excessive de pouvoir constitue un risque de corruption et peut mener à un très dangereux totalitarisme.
Ceci constitue une risque majeur pour la démocratie et pour la France.
La revitalisation de la démocratie doit impérativement être au cœur de la vie politique au France pour retrouver la confiance en elle même, et permettre les transformations nécessaires de progrès pour la France.
Le mouvement, la transformation et la vie de la démocratie doivent eux-mêmes constituer une composante majeure du progrès de la France, avec la participation la plus large possible des citoyens français.
Cela passe déjà par une mobilisation massive pour le deuxième tour des élections législatives.
Au delà , la participation citoyenne et constructive de chacun au débat public sera plus que jamais nécessaire.