Aujourd'hui 17 avril 2013, le Parlement français a adopté définitivement la réforme de modes de scrutins locaux, qui instaure l'élection dans chaque canton d'un binôme homme-femme.
Ainsi considérons nous que la parité apporte une réelle valeur ajoutée dans l'exercice de la démocratie locale, même si les modalités adoptées paraissent assez confuses.
Et dans le même temps, on voudrait retirer à l'enfant le droit de disposer dans sa cellule d'accueil de la parité homme/femme, le droit de disposer d'une mère et d'un père ???
Quelle contradiction ! Comment admettre, si le projet de loi de mariage pour tous devait être adopté, que tous les enfants ne puissent plus désormais disposer de ce droit à la parité dans leur cellule d'accueil?
A noter que l'article premier de la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, qui fait partie de notre Constitution, précise que tous les hommes naissent égaux. On ne peut pas retirer un droit à une partie des futurs enfants à naître.