La catastrophe subie, voire provoquée pour aller vers une réorientation radicale de l’économie mondiale ?
« Une immense crise financière menace. A moins d’agir vite, elle frappera, probablement au cours de l’été 2023…
l y a à cela quatre solutions : des économies radicales, dans le même mode de développement, (qui ne feront que créer de la misère et de la violence) ; une relance budgétaire et monétaire (qui ne fera que reporter l’échéance) ; la guerre (qui conduira au pire, avant peut-être d’ouvrir des opportunités pour les très rares survivants). Et enfin une réorientation radicale de l’économie mondiale vers un mode de développement nouveau, avec un tout autre rapport à la propriété des biens de consommation et du logement, réduisant à la fois l’endettement et l’empreinte climatique.
Naturellement, rien n’est préparé pour le mettre en œuvre ; et, si on le fait peut-être un jour, ce ne sera vraisemblablement pas à la place de la catastrophe, encore parfaitement évitable, mais après qu’elle aura eu lieu. »
Jacques Attali dans https://www.attali.com/finance/crise/
La catastrophe, si elle demeure toujours possible – le risque zéro n’existe pas et le déni de réalité est toujours redoutable - peut n'être ni générale, ni fatale. Et les solutions « radicales » pour éviter ces catastrophes peuvent venir d’une diversité d’approches qui peuvent ne pas être uniquement mondialistes et imposées sans débat.
La vigilance et l’action citoyenne, et la prise en considération première de l’homme, de sa dignité, et de l’intérêt général, sont plus que jamais requises dans ces situations de profonde crise, démocratique, sociale, financière et géopolitique.
Au-delà des biens matériels et patrimoniaux, d’intérêt public et privé, les libertés individuelles et collectives d’expression, la diversité des modes de pensée, et les capacités d’interpellation critique et de ré-interrogation vont constituer plus que jamais des atouts majeurs pour faire face aux prochaines tempêtes annoncées.