Le combat en France, au Mali et ailleurs contre Alquaia et consorts, contre le radicalisme le plus violent, contre la barbarie, ne pourra pas aboutir tant que nous soutiendrons les homologues en Syrie , notamment dans la province d'Idlib.
Ceux qui "font du boulot" ( dixit Laurent Fabius a propos de Al nosra, filiale de al quaida en Syrie, et matrice de Daech - soutien des casques blancs, dont la porosité avec les groupes les plus radicaux a été démontrée, reçus en France à l'Élysée et au Parlement,,, ) sont aussi ceux qui égorgent nos frères et sœurs !
La cohérence au regard non seulement des considérations géopolitiques, mais d'abord au regard premier des valeurs qui fondent notre République, est un préalable à l'efficacite contre la barbarie.
Mais comment sortir de ce paradoxe si profondément ancré par la très lourde propagande de guerre déployée depuis des décennies ? Comment sortir de "l'enfumage " rapporté en privé par toutes celles et tous ceux qui demeurent troublés par cette posture, par cette ambiguïté, mais qui demeurent encore tétanisés par la peur ?
Et avec la peur, impossible de dénouer les mensonges.
Or le mensonge est la clé de voûte de toute corruption.
Les Syriens comme les Francais doivent pouvoir être libres de choisir, et leurs dirigeants et leurs alliés, sous réserves de pouvoir faire reculer la corruption qui entretient l'ambiguïté.
Le mensonge, la corruption, la violence et la barbarie sont à combattre de quelque origine ils surviennent, en Syrie comme en France et ailleurs,
Quand la France reprendra- t-elle, concertée avec la Syrie et autres, dans le partage des mêmes valeurs sur la considération humaine, dans le même refus de la barbarie, une initiative de civilisation et de paix, non fondée, ni sur le mensonge, ni sur la peur?