La vingtième conférence des Nations Unies sur le changement climatique s'est soldée par un accord a minima, ce dimanche 14 décembre 2014 à Lima, au terme d'une prolongation de près de trente six heures. Les tensions entre les pays en développement et les pays industrialisés ont miné les progrès espérés au début de la conférence.
Pour diminuer strictement à la source les émissions de CO2 fossiles dans les pays développés, et aider les moins avancés à développer une économie saine et sobre, il faudrait une vision de long terme, porteuse de l’intérêt général.
Mais en plombant les Etats avec la dette publique, on a volontairement cassé toute initiative en ce sens.
De fait, nous allons droit vers un chaos global, entraîné par des puissances sans scrupule et illusionnistes.
Ce chaos, ce serait ainsi l’échec (ou le but? ) de l'alliance du triple O, libero, mondialo, écolo, qui voudrait aujourd'hui mener le monde.
Libero, avec l'illusion d'une liberté sans limite, sans règle, sans espoir,
Mondialo, avec l'illusion d'un monde conquis à ses propres idées, plaçant le soi même au centre du monde, refusant la diversité des pensées et des êtres,
Ecolo, porteur d'un écologisme politique réfractaire à toute organisation humaine institutionnelle.
Triple 0, triple 0, triple Zéros.
Pour autant, je refuse la fatalité d'un tel chaos global, car l'illusion n'a qu'un temps et je garde confiance dans la capacité démocratique de rebond des peuples.
Et dans la restauration de leur propre liberté, celle d'aujourd'hui comme celle de demain, dans un monde d'initiatives et de paix.