Le territoire de Gaza et sa population vivent dans le temps présent, en 2023, à deux heures de vol de Paris, une situation d'une insoutenable barbarie.
Les causes de cette situation sont multiples, et leur détermination doit appeler en conséquence à une attitude interrogative, rigoureuse, prudente, critique, et ouverte.
Si crimes de guerre il y a, les faits, ici comme ailleurs, doivent être établis et les responsabilités poursuivies. Les sanctions ne sauraient être qu'économiques !
Toute situation de guerre est une situation de violence qui peut conduire à des excès et a des déchaînements de haine et de folie de tous ordres, et au plus profond de nos sociétés.
La priorité doit demeurer dans la recherche déterminée du cessez le feu, à Gaza qui vit aujourd'hui cette barbarie inadmissible, en Cisjordanie, en Israël, au Liban, en Irak, en Mer Rouge, en Syrie, en Ukraine, au Sahel, et ailleurs.
Ceci n'écarte en rien la défense propre, par tous les moyens à notre portée, militaires comme économiques, juridiques, ou politiques, de nos intérêts comme de nos valeurs.
La coexistence pacifique dans la liberté et le respect mutuel demeure un chemin perpétuel en devenir. Il ne s'invente pas sans travail, ni détermination, ni remise en cause individuelle comme collective.
Il demeure à la source de toute civilisation et de toute aspiration au droit et à la vie.
Chemin long et difficile. Mais incontournable pour celles et ceux qui veulent continuer à exister, à être, à vivre.
Le collapse des pays dits occidentaux commence-t-il à Gaza?
Le citoyen français, européen, du monde ne saurait rester immobile face à cette catastrophe humaine à Gaza.